Félicien Delvigne (1883-1972) descend pour la première fois au puits Saint-Florent de Quaregnon à 12 ans…

Il sera mineur dans les puits du Borinage jusqu'à sa retraite en 1938 ; Dès 1953, il commence à remplir des cahiers d'écoliers de texte calligraphiés accompagnés de dessins colorés.

Il ne s'agit pas ‘un journal intime, mais de petites histoires simples liées au quotidien, largement agrémentées d'humour et d'une touche de provocation.

C'est grâce à Jacques Cordier, historien, spécialiste de littérature prolétarienne et qui a rassemblé un certain nombre de ces cahiers, que ce vieux rêve se concrétise.

«  Félicien nous convie à un voyage à travers le quotidien borain de la première moitié du     XXème siècle, un quotidien que nous devinons partie intégrante de notre mémoire collective. Se cahiers gomment l'art désincarné. Ici, c'est bien de la vie ajoutée à l'artqu'il s'agit. Un essai de définition d'art social ? »

une initiative culturelle de Daniel Charneux

lieu: cafétéria